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Vous êtes mon divan
19 décembre 2007

Donc là c'est l'épisode du résumé chiant de ma vie (part 1)

    Quelle horreur, j'ai la flemme d'avance... Bon, je vais faire simple et court (hum, point de promesses que je ne saurais tenir...). Ne serait-ce que pour mettre à jour les "anciennes" (parce que oui, j'ose espérer qu'il y en a ! C'est que je vous adorais, moi... Et en plus j'ai un pincement au coeur d'abandonner Auféminin, alors avec vous ce sera moins difficile !)

    Alors voilà. On va essayer de résumer les trucs qui ont fait qu'aujourd'hui, je suis cette fille un peu paumée sur les bords, lol.

    En 2003 (j'avais donc seize ans, la plus belle année de ma vie d'ailleurs, et pour longtemps je crois), j'ai rencontré sur Internet, sans le vouloir vraiment, un garçon. Il avait vingt ans, il habitait à mille kilomètres de chez moi, et très vite il a écopé de cette place de premier amour. Oh, merveilleuse histoire ! Sept mois à s'envoyer lettres et cadeaux, mails et textos... A l'époque où nous ne disposions à la maison que d'une connexion 56k et où je n'avais droit qu'à vingt heures d'Internet par mois (le pater veillait)... Au bout de sept mois, ce charmant garçon est venu me rejoindre. Pour tout dire, il vivait chez ses parents et du jour au lendemain il a tout quitté, il a pris un billet de train, a débarqué avec toutes ses affaires et une tente, et nous avons échangé notre premier baiser à la gare, pour notre première rencontre en chair et en os... Qui plus est, c'était mon vrai premier baiser à moi. Ca ressemblait à du pur conte de fées, et sans rire, ça l'était. Au bout d'un mois et demi au camping, il a trouvé un appart, puis a enchaîné les petits boulots merdiques. Moi j'habitais chez mes parents, à quatre minutes de chez lui en scooter. On se voyait tous les jours. On était vraiment heureux, j'étais éperdumment amoureuse, je clamais à qui voulait l'entendre (et même qui ne voulait pas) que je passerais le reste de ma vie avec lui, que je ne concevais pas d'en connaître un autre, que le premier devait être le dernier, etc. Comme dit Goldman, j'avais à fond "l'orgueil du nous-deux-c'est-différent"...

    Puis début 2006, il est entré en école de police. Il avait réussi son concours à l'époque où on s'était rencontré pour de vrai, mais il a fallu deux ans pour qu'il soit enfin appelé. Autant dire qu'il pétait de joie. Moi, un peu moins. Oui, d'accord, j'étais contente pour lui, mais l'idée de ne plus se voir qu'une à deux fois par mois pendant un an m'était insupportable, après presque deux ans à se voir tous les jours...

Alors il est rentré en école de police. Alors on ne s'est plus vu qu'un week-end ou deux dans le mois. Et alors ça a commencé à cafouiller. Je ne sais pas si la distance y était pour quelque chose. En fait, sur le moment, j'avais l'impression qu'il changeait, ou que je le voyais différemment, je sais pas trop. Devenir policier, c'était sa vocation, il ne parlait plus que de ça. Or, moi, je ne me reconnaissais pas tellement dans ce boulot. Et peu à peu, nos discussions ont commencé à mal tourner. Nous avions des opinions complètement différentes, des visions du monde opposées, alors on haussait le ton et généralement, ça finissait en drame, avec moi qui pleurais.

A partir du mois d'août 2006, j'ai développé des doutes quant à l'amour que je lui portais. Je n'étais plus aussi sûre de vouloir passer toute ma vie avec lui. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment ça serait avec quelqu'un d'autre... Quelqu'un qui me ressemblerait plus, peut-être... Quelqu'un de plus compliqué, de plus sensible... Mais j'avais terriblement honte de penser tout ça, je ne m'en donnais pas le droit. D'autant plus que lui était fou de moi. J'avais réussi à lui redonner confiance en la femme, en l'amour. Il commençait à voir à long terme, alors qu'il se l'était interdit pendant longtemps... En somme, nous empruntions dans nos têtes un chemin inverse...

Comme je suis totalement incapable de mentir ou de dissimuler quand ça ne va pas, il s'en est rendu compte. On a commencé à avoir des "crises", et finalement, ça a explosé en janvier 2007, très très très laborieusement... Je lui ai brisé le coeur, mais vraiment. Je ne supportais pas ça. J'avais peur de me tromper. Il m'a fallu tout mon courage pour prendre cette décision, d'ailleurs je me suis éternisée... C'était une période horrible. On a coupé les ponts du jour au lendemain. Après trois ans à se voir ou au moins se parler tous les jours.

Au début, je me sentais bien, et je culpabilisais. Puis j'ai commencé à déprimer. Je pleurais souvent, comme ça, de manière impromptue.

C'est alors que j'ai rencontré... Zut, comment les appeler, tous ces gens... Je ne veux pas donner les prénoms exacts, on ne sait jamais... Ce blog, je veux que personne de ma connaissance ne puisse le retrouver. Alors on va appeler mon premier-amour-avec-qui-ça-s'est-fini-de-façon-désastreuse Premier Amour (avec des majuscules, parce que c'était vraiment ça), et l'autre, et bien... Le Baroudeur. Voilà. Bon, c'est un peu nul, mais j'ai pas envie de bloquer trois heures sur ça ^^'

Et histoire que ça paraisse moins long, le Baroudeur fera l'objet de l'article suivant :-p

PS : j'ai tout à fait conscience que tout ceci est inintéressant, pardon pardon pardon... Fuyez, il est encore temps...

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Vous êtes mon divan
  • J'ai vingt ans - ouah, la belle jambe - et je suis comme un pop corn perdu : prête à exploser, mais je sais pas vraiment comment, ni où je dois aller... Alors aujourd'hui, j'entreprends une thérapie, et vous êtes mon divan... Quelle chance :x
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