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Vous êtes mon divan

6 mars 2008

Je suis qui, je deviens quoi ?

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Bonjour à ceux et celles qui sont encore là !! ;)

J'avoue que pour le coup, la résolution d'écrire ici genre tous les deux jours est un peu tombée à l'eau !! ^^' Mais c'est comme ça... Ça fait vraiment longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien, donc déjà je ne suis plus du tout dans la même configuration d'esprit que quand j'ai ouvert ce blog à la fin de l'année dernière... Et en plus de ça, je n'arrive pas à me donner le temps de venir écrire. Soit parce que je ne le juge pas utile, soit parce que j'ai l'impression que je vais perdre mon temps... Je culpabilise à la moindre minute passée sur Internet, c'est horrible, alors que j'aurais tant de choses plus spirituelles à faire à côté... Mais bon ;) Il s'avère que depuis quelques jours je suis trop malade et que donc je m'ennuie à la maison toute la journée :( J'ai de la fièvre, je tousse, j'éternue, j'ai le nez qui coule... et je suis fatiguée. Agréable, quoi :-/ Ça fait trois jours que j'ai pas été en cours, j'en ai loupé plein, ça aussi ça me fait culpabiliser d'ailleurs. Mais il vaut mieux que je reste là, à me reposer... En plus je reçois tout plein de textos de mes amis, comme quoi je leur manque et que je dois vite me rétablir, ça fait trop plaisir ^^

En fait, j'ai l'impression de subir un vieux châtiment, lol. Je m'explique : ça fait déjà une semaine que ma gorge se porte pas terrible... Comme l'a dit mon amie Petite Fée, je me traîne une voix à la Joey Starr genre depuis une semaine. Et j'avais une petite toux aussi, dont je présumais qu'elle allait partir toute seule... Tu parles. Alors dès que mes parents se sont aperçus de ces symptômes, ils se sont plus sentis : "Ouiiii, c'est normaaal, tu sors tous les soirs, dans la nuit, dans le froid, en débardeur et petite jupe, t'as attrapé un coup de froid, c'est normal, ça t'apprendra aussi, tu vis la nuit", blablablabla... Trop boulet.

Mais le pire, c'est qu'ils n'ont pas tout à fait tort !! Pour tout dire, depuis la fin des exams du premier semestre, je dois passer neuf soirs sur dix ailleurs que chez moi ! C'est-à-dire chez mon meilleur ami, ou chez d'autres amis... Et souvent, la soirée se poursuit par une excursion au bar gay de la ville, puis après encore en boîte... Résultat, la semaine dernière (je précise quand même que nous n'avions cours ni jeudi ni vendredi, exceptionnellement, en guise de "vacances" de février), je suis sortie mercredi, vendredi, samedi, et même dimanche... Oui oui, on s'est retrouvé un dimanche en boîte, dans le genre ça fait gros accrocs immondes ! J'avoue qu'on est pas restés longtemps... En fait on n'en pouvait plus d'être fatigué le temps de bouger du bar gay à la boîte, alors arrivés devant on avait déjà décidé de juste rester dix minutes et puis repartir, vu que quoiqu'il en soit c'était gratuit... En même temps la piste de danse était complètement déserte, j'avais jamais vu ça.

Bref. Seulement voilà. On arrive au cœur du sujet, lol. Je suis qui, je deviens quoi ? Y a quelques temps, j'avais raconté cette "aventure" avec ce gars rencontré en boîte... Celui avec qui la soirée avait tourné au désastre, devant Julien Lepers et Questions pour un Champion, bââââh !! Je crois que je m'en souviendrai toute ma vie ! Bon, et bien déjà, je me rappelle avoir écrit à ce moment-là que "la moi d'il y a deux ou trois ans se serait vomi dessus en voyant la moi d'aujourd'hui"... Parce que rien que l'idée de "sortir en boîte", je trouvais ça franchement peu intéressant et superficiel. Je me sentais en quelque sorte comme au-dessus de ces jeunes-là... Quant au concept d'embrasser un garçon sans le connaître et sans sentiments amoureux, profonds, sans avoir l'intime conviction que c'était lui l'homme de ma vie... Alors là, à mépriser complètement !!!!

Et bien le résultat, il est beau aujourd'hui... Pour dire les choses simplement, j'en suis aujourd'hui à un total de huit garçons embrassés dans ma vie. Les trois premiers (Premier Amour, mon Meilleur Ami à une période ambiguë ignoble avant qu'il assume son homosexualité, et le Baroudeur) se sont étalés sur une période de trois ans. Et encore, les deux derniers à seulement trois mois d'écart, et le premier occupant tout seul trois années. Bref... Alors, me direz-vous, les cinq autres, d'où sortent-ils, où vont-ils ?! Et bien c'est très simple... Honte à moi... En somme, en un peu plus d'un mois, j'ai embrassé cinq garçons différents... Aaaaah... Shame on me !

Bon allez, on va être honnête jusqu'au bout. Histoire de rigoler (et éventuellement de garder une trace de ce que fût ma vie de débauche), j'ai décidé de faire une liste de tous les garçons que j'aurais embrassés dans ma vie. Avec leur âge, le lieu et la date. Alors, pour le premier, le lieu, c'est la gare... Coté romantique du truc, on est d'accord. Mon Meilleur Ami - bien que ce soit vraiment un cas à part qui me répugne jusqu'au plus profond de moi-même mais bon, cette époque a existé, même si elle a été pénible - donc, mon Meilleur Ami, c'était à la porte de son appart (avec tout le côté symbolique du "seuil"...). Et enfin, le Baroudeur, c'était dans un lit, à Béziers, chez des gens qui nous avaient hébergés pour une nuit dans leur appart... En gros, c'était des lieux normaux quoi. Enfin, pas forcément normaux, mais en tout cas des lieux de la vraie vie, imprégnés d'une âme, d'une histoire, je sais pas...

Ok, alors passons maintenant aux lieux dans lesquels j'ai embrassé les cinq derniers de la liste, dans l'ordre : le D******, l'E*****, l'E*****, la S******, le K***... Et c'est quoi, tout ça ?! Ce sont des noms de boîtes !!! Non, sauf la S****** : c'est le bar gay :x Même là j'ai trouvé un hétéro que j'ai embrassé, ou plutôt, pour rétablir la vérité des choses, qui M'a embrassée, sans vraiment que j'ai le temps de comprendre quoi que ce soit mais sans non plus que je me débatte !

Alors voilà. Je suis en train de devenir comme toutes ces filles que je jugeais mal ! Je sors en boîte, et à chaque fois je danse avec un garçon, et puis après je l'embrasse, voire je le revois... Si on m'avait dit ça y a même un an et demi, je l'aurais jamais cru ! Et le pire... c'est que ça me plaît !!! J'ai l'impression que je suis en train de vivre tous les flirts que j'ai jamais connus étant ado ! Puisque moi, mon Premier Amour, c'était aussi mon tout premier copain, de mes 16 à mes 19 ans ! Avant ça, j'étais jamais sortie avec personne ! Ben ça c'est sûr, je suis en train de me rattraper :x Les autres se foutent de ma gueule parce que je me sens un peu coupable, un peu superficielle... Mais ils me rassurent aussi en me disant qu'ils ont tous fait ça - voire le font encore. Après tout, je n'ai que vingt ans...

Sur tous ces types, y en a un que j'ai revu deux fois... On avait dansé ensemble en boîte pendant au moins une heure et demie, comment dire... très langoureusement ! Et je sais pas pourquoi, j'étais direct partie sur l'idée qu'il avait 25 ans, disons que j'ai eu l'impression qu'il acquiesçait, et je sais pas pourquoi j'ai cru ça... Je l'ai revu le lendemain et tout se passait plutôt bien, mais au détour de la conversation j'ai appris qu'il avait 30 ans et qu'il se demandait jusqu'à quand il pourrait me le cacher :x Le choc !! :x Il me plaisait quand même, on s'est revu le lendemain et tout mais je sais pas, ça n'a pas collé... Il a voulu aller plus loin dans les caresses, dirons-nous, et moi, et bien je ne le sentais pas vraiment, je lui ai fait tout le laïus sur les sentiments, sur l'importance de l'acte, sur l'envie d'être amoureuse... Ouf, il reste des traces de moi en moi ! ;) Pourtant il a été vraiment cool, pas froissé du tout, mais je sais pas, j'ai eu l'impression d'avoir cassé un truc après... Et il m'a fait réaliser aussi que je me prenais peut-être trop la tête. Non mais c'est vrai, c'est du grand n'importe quoi. A chaque type avec qui je danse en boîte, je me demande si c'est lui l'homme de ma vie !!! Et après je suis là, je me pose des questions, je me demande où ça va mener, si je pourrai être amoureuse de lui ou pas... Peut-être que je devrais davantage me lâcher, sans pour autant faire de bêtises, mais juste me laisser vivre. Après tout, peut-être que je risque d'être frustrée sinon. Mais bon, je ne regrette pas de n'être pas allée plus loin avec ce gars. Je ne le sentais pas trop sur le moment.

Alors voilà. Je suis devenue une jeune fille dans le vent :-p Mais finalement, ça me plaît. Je comprends même pas comment ça se passe, à chaque fois. C'est vrai quoi, ça m'était déjà arrivée de sortir en boîte avant, mais je ne recevais jamais de propositions pour danser... Et là, y a des gars qui me tendent la main et tout... On s'échange des regards, on se sourit... On danse, on s'embrasse... Et c'est bizarre, parce que même si j'ai vraiment envie d'être amoureuse, parce que ça commence à faire un moment que je ne l'ai pas été et que je sais que ça change la vie, et bien d'un autre côté, j'aime aussi cette légèreté. Je suis vraiment super bien en ce moment. Entourée d'amis, plus proche que jamais de mon meilleur ami (c'était le sujet d'aujourd'hui chez Jean-Luc Delarue dans Toute une histoire : l'amitié homme-femme ;)), on se voit, on sort, on se marre, on vit des expériences, on rencontre des gens... Et je sais très bien que si je tombais amoureuse et que je vivais une histoire sérieuse avec quelqu'un, quelque part, ça me couperait de mes amis, enfin, peut-être pas de tous, mais au moins de mon meilleur ami. Et on est tellement bien ensemble ! J'ai envie que cette harmonie entre nous tous dure encore longtemps...

Le drame, c'est que la fin de l'année approche déjà... C'est abusé hein... C'est super angoissant... Mais dans deux mois environ, ce sera déjà les vacances d'été !!! Quelle horreur !!! Et je ne sais toujours pas quoi faire à la rentrée prochaine !!! Voilà mes différentes possibilités :

- partir en tant que jeune fille au pair en Angleterre, histoire d'être vraiment immergée, d'apprendre à bien parler l'anglais, sans avoir sur les épaules ce poids du master, puis reprendre un master en France un an plus tard... Après tout, je n'ai jamais redoublé ni rien, alors je pourrais m'octroyer une année de pause dans les études...

- partir en Angleterre avec Erasmus et donc faire un master et donc trouver un sujet de master en rapport et aaargh... J'ai pris rendez-vous avec la prof qui s'occupe de ça dans le département des Lettres à la fac, je la rencontre jeudi prochain... Elle pourra tout bien m'expliquer !

- rester ici l'année prochaine et faire un master dans ma fac, dans ma ville, avec mes amis, avec des profs que je connais et que j'apprécie... Autrement dit, une possibilité que je refusais totalement il y a encore quelques semaines. Et pourtant, quand je vois cette ambiance entre nous... Et puis cette fac, je l'aime vraiment. Et j'ai de vagues idées pour un master littérature, mais qui concernent des auteurs français. Puis y a un côté douillet à rester là, y a ma famille, les gens et les lieux que je connais et que j'aime... Alors finalement, je ne sais plus. C'est clair que c'est la solution la plus simple... Mais peut-être aussi la plus facile, et j'ai peur de toujours le regretter si je ne pars pas une année à l'étranger. Et d'un autre côté, je veux conserver intacte cette super amitié avec mon Meilleur Ami, on a trop besoin l'un de l'autre... Lui-même ne sait pas encore quoi faire l'an prochain. Déjà, il n'est même pas sûr d'avoir son année. Remarquez, qui peut en être sûr ?! Affichage des résultats du premier semestre lundi prochain !!! ^^'

Bon, alors voilà ma vie. En ce qui concerne le Baroudeur, j'ai encore quelques contacts avec lui via msn, mais de moins en moins. Je n'en ressens pas vraiment le besoin.

Je suis toujours paumée question futur... Et pourtant je suis heureuse ! J'aurais jamais cru les deux conciliables :-D

Merci de m'avoir lue, promis, j'essaierai de revenir vite ce coup-ci ;)

(photo : cherchez l'intrus lol ;))

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14 février 2008

Tiens, c'est la Saint Valentin... :-/

Ouais ouais, on peut toujours dire que c'est une fête commerciale qui sert à rien... N'empêche que... Quand même... :(

Pff, ça passe trop vite le temps, voilà déjà dix jours que j'ai pas écrit ! Quelle honte ! Mais en même temps, j'en ressentais pas encore trop le besoin, je me sentais bien. Remarquez, ce matin aussi, je me sentais bien. Jusqu'à ce que je vois ces tout petits boutons sur mon front !! C'est quoi cette horreur ??? Non, pitié, pas ça, pas le retour des boutons... :'-O Je ne le supporterais pas, je me pendrais direct... Je ne pourrais pas le supporter... Alors depuis que j'ai vu ces minuscules boutons qui n'auraient jamais dû être là, j'en ai mal au ventre, je suis angoissée à mort, j'ai envie de pleurer... Ça peut paraître totalement disproportionné, je sais... Notamment pour celles (ou ceux) qui ne suivaient pas mon ancien blog... Parce que celles qui l'ont suivi savent, elles... Elles savent l'horreur que j'ai vécu. Et même si tout le monde l'a oublié, et bien pas moi ! Je subis ces abominables boutons depuis mes treize ans, et si j'ai eu des périodes d'accalmie qui ont duré assez longtemps, j'ai connu deux crises horribles, au-delà de tout ce qu'on peut imaginer (non mais vraiment, je n'exagère pas... Même quand je vois des jeunes plein d'acné, j'ai vraiment l'impression que ce n'est rien à côté de ce que moi j'ai dû endurer ! On aurait dit un monstre de foire !)... La deuxième de cette crise, je la vivais il y a exactement un an. Elle avait commencé il y a un an et demi. J'ai donc subi (j'insiste bien sur ce terme de "subir") une cure de Roacutane, le traitement-du-dernier-recours, celui qui t'arrache la peau et te donne des lèvres gercées à en complexer dès que tu sors... J'ai vécu ça pendant sept mois, puis après j'ai écopé de cicatrices très laides, qui chaque jour s'effacent peu à peu, et alors qu'enfin je commence à trouver que ma peau redevient belle, voilà que j'aperçois ces misérables boutons sournois !!!! Raaah, j'ai peur...  Je vais surveiller ça de très très près... Déjà que ces jours derniers, j'ai eu deux boutons en peu de temps, certes assez petits comparés à ce que j'ai pu connaître, mais des boutons tout de même, alors que je n'en avais plus eu un seul depuis des mois... J'ai vraiment super peur. Au moindre signe alarmant qui se rajoute, à la moindre aggravation, ne serait-ce que minime, je saute sur mon téléphone et j'exige un rendez-vous avec mon dermato chéri dans les jours qui viennent. C'est bon, c'est bon, fouuu, souffle, pas la peine de s'angoisser pour rien... Y a des différences par rapport à la dernière crise : déjà, j'avais attendu trop longtemps pour consulter, misant sur la bonté de la nature qui ne manquerait pas de faire son travail... Et puis ma dermato était nulle, donc ça avait mis longtemps avant que j'en trouve un super... Il est vraiment compétent, il n'hésite pas, il me connaît bien (tu m'étonnes !), il saura gérer ça. Mais oui, c'est ça, rassure-toi. Etre défigurée, plus jamais !

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(Hors-sujet la photo, mais c'est juste pour faire une petite transition... Au fait, vous saviez que Bob et Patrick étaient gays vous ? C'est officiel !)

Bon, sinon, à part ça, y a quand même des trucs un peu plus "profonds" qui me tracassent, mais vraiment. Et qui m'empêchent de me sentir complètement heureuse. Je ne parle pas du fait d'être célibataire le jour de la Saint Valentin (ouiiiiinnn !!) mais de la santé préoccupante de mon meilleur ami. Non mais vraiment, tout le monde s'inquiète pour lui. Ça fait un certain temps qu'il ne mange quasiment rien (sinon des salades ou quelques sucreries quand il en a sous la main, et qui font office de repas...), et qu'il ne dort plus beaucoup... En l'espace de quelques jours il a fait deux crises d'asthme qui ont duré toute la nuit. Mais même en dehors de ça, il est à demi insomniaque. Il a les traits tirés, le teint gris, il est fatigué. Sans compter le fait qu'il est très maigre et de plus en plus dégarni, il perd ses cheveux (bien sûr, c'est lié à cette sous-alimentation pas du tout équilibrée...). Il a le corps couvert de plaques d'urticaires qui le démangent et l'empêchent de dormir, justement. Son médecin a dit qu'il "somatisait', qu'il lui suffisait de "relativiser ses problèmes", et que l'urticaire partirait tout seul :-/ En plus de ça, il vient de faire 22 ans et le fait de ne trouver personne, de n'avoir jamais dit "je t'aime" à quelqu'un, de n'avoir jamais vraiment connu d'histoire amoureuse lui tape sur le système. Ça le travaille beaucoup. On peut aussi ajouter le fait qu'il soit à peu près aussi paumé que moi dans sa vie et qu'il ne sait pas trop quoi faire comme métier. Depuis cette année, il s'est décidé pour le journalisme, mais voilà, je le connais, et je commence à croire qu'il n'entreprendra jamais les démarches pour passer des concours, entrer dans une école ou autre... Dans son parcours scolaire, il a déjà abandonné à deux reprises deux écoles différentes, en rapport avec le cinéma, l'audiovisuel etc., alors que ça le passionnait, et tout ça parce qu'il fallait partir un peu loin, et donc se détacher de sa famille et ses amis... Pourtant, il avait reçu les concours, il était accepté... Et au dernier moment, il s'est dégonflé. S'il est en Lettres Modernes, c'est par défaut. Il certifie qu'il ne regrette rien, car ça lui a permis de me rencontrer, etc., mais quand même, je sais qu'au fond de lui, il s'en veut de n'avoir pas eu le courage d'aller jusqu'au bout. Et plus le temps passe, plus je me dis que c'est ce qui va se passer avec cette histoire d'école de journalisme. A la base, il voulait s'inscrire pour passer les concours cette année... Mais il n'en parle plus, il ne s'est inscrit nulle part, il ne bûche pas, et pire, cette troisième année à la fac semble très mal partie... Pendant les exams du premier semestre, il était très mal, il ne mangeait plus, et j'ai peur qu'il ait foiré ses exams (c'était déjà le cas l'année dernière... En fait il a eu son année aux repêch', et encore, grâce à la bonté du jury, puisque même avec ça il n'avait que 9,80...). Bref. Quant au second semestre, il a déjà loupé plein de cours qu'il ne rattrape qu'à moitié, il n'a acheté aucun livre, il semble désintéressé de tout...

Mais le pire c'est qu'en dehors de la fac, c'est pareil. Moi et les autres, on s'est tous entendu pour dire que depuis quelques temps, il a l'air absent, lointain. On dirait qu'il se force à être là, qu'il se force à rire, à répondre... Il a l'air fatigué et ne respire pas vraiment la joie de vivre. Ça me désespère et ça me fait vraiment de la peine. J'ai dépensé une énergie folle, et des heures et des heures à discuter avec lui, à essayer de lui faire entendre raison, à tenter de lui remonter le moral, j'ai passé beaucoup de temps avec lui depuis le début de cette année scolaire, qui coïncide avec ses problèmes relatifs à la nourriture... Parfois, j'ai l'impression d'être une sorte de mère, ou de grande sœur... J'essaye de l'aider, de le protéger, je l'incite de toutes mes forces à consulter... Je l'ai déjà quasi "forcé" à aller voir un médecin y a quelques semaines, qui lui a fait toutes les analyses de sang possible, et ces analyses n'ont rien montré d'anormal. Tout ce que le médecin a pu lui dire, c'est : "Il faut essayer de remanger normalement" et "l'urticaire partira tout seul" :( Je lui ai aussi conseillé à plusieurs reprises d'aller voir un psy, que ça lui ferait du bien, que j'avais peur qu'il soit dépressif... Mais il prend ça à la rigolade, à la légère, il répète que tout va bien alors qu'une minute avant il a dit que ça n'allait pas, et que de toute façon il transpire le mal-être et la fatigue... C'est horrible. On ne sait plus quoi faire.

Sans compter un élément qui commençait à me tracasser de plus en plus : cet été, on était censé partir tous les deux au Burkina Faso avec l'asso humanitaire... C'est un truc qui nous tenait vraiment à cœur, qu'on voulait partager tous les deux... Or, c'est un pays où les conditions de vie n'ont rien à voir avec la France... La chaleur est écrasante, et tous ceux qui sont partis l'année dernière (ou presque) ont été malades à un moment ou l'autre de leur mission. La nourriture est très différente, le climat aussi... Bref. Ça m'inquiétait de plus en plus de l'imaginer partir en étant aussi faible, avec une santé aussi fragile, apparemment autant psychologiquement que physiquement. J'hésitais même de plus en plus à en toucher un mot à la présidente de l'asso... Mais avant ça, je voulais lui en parler, à lui. Ce que j'ai fait hier... Et à ma grande surprise, alors que je m'attendais à une réponse du type : "Mais non, arrête, tu me soûles, je me sens très bien, je veux partir" etc., j'ai eu droit à : "Non mais oui je sais, de toute façon je pensais en parler moi-même à E***, je crois pas que je vais partir finalement."

Ça m'a fait un coup de massue ! J'étais trop dubitative, je ne savais pas quoi penser. D'un côté, ça m'a soulagée qu'il ait assez de sagesse et de maturité pour reconnaître les faits, mais d'un autre côté, ça m'a dégoûtée et déçue qu'il abandonne ce projet dans lequel on s'investit à fond depuis le début de l'année, et dont on a parlé maintes fois, nous projetant là-bas etc. On voulait vraiment vivre ce truc à deux. Et là, ça m'a fait l'impression d'un ballon crevé qui se dégonfle, genre l'air de rien, anodin, tout est normal : "Je ne pars plus." D'un côté, je préfère ça... Parce qu'il aurait très bien pu cacher son état aux autres, partir, et sur place, attraper une vieille maladie ou se trouver vraiment mal, et là, je me serais vraiment sentie une part de responsabilité. Alors c'est sans doute mieux... Mais du coup, ce projet perd beaucoup d'intérêt à mes yeux. Pourtant, j'aime ce projet dans sa globalité, je veux faire cette mission, je veux aller à la rencontre de ces enfants, et contribuer à améliorer un peu leur quotidien, même si c'est pour un mois... Je veux vivre cette expérience, qui m'apportera beaucoup et me transformera un peu... Mais j'aurais tellement voulu qu'il partage ça avec moi...

Du coup, immédiatement après cette nouvelle déconcertante, je décide de lui parler de notre second projet : l'année en Angleterre avec Erasmus, à la rentré prochaine... Je lui dis : "Ce qui me fait de la peine, c'est que tu n'as pas vraiment l'air intéressé, on dirait que tu t'en fous... Quand t'en parles à des gens, on dirait que t'y crois pas vraiment, que t'es absent... En plus, tu n'as pas l'air motivé car tu ne fais rien pour avoir ton année, alors que si tu ne l'as pas, tu ne pourras pas partir..." Et là, que me répond-t-il ? "Non mais c'est vrai, t'as raison, je sais pas, j'ai envie de rien en fait..." Bam ! Deuxième coup de massue !

On a pas mal parlé, et d'après ce que j'ai compris, ces derniers temps il ne se sent pas très bien, il ne se sent en phase avec personne, il veut prendre du recul... Il n'a même plus envie de sortir avec nous. Cette impression d'absence qu'on ressentait, moi et les autres, était donc justifiée, il l'a reconnu lui-même ! Mais merde, moi ça me fait de la peine quand il me dit qu'il veut prendre du recul... Je suis peut-être ignoble, ou alors j'exagère, mais ça me rend triste parce que moi, je ne ressentirais jamais ça à son égard... Je panique à l'idée qu'on puisse être séparés et s'éloigner l'un de l'autre l'année prochaine... J'ai trop besoin de lui, dès qu'il n'est pas là tout me paraît moins bien, moins important, plus fade... C'est vraiment un attachement très profond que je ressens pour lui, presque une forme d'amour, en fait, mais qui serait de l'ordre de la bienveillance, de l'affection. Il est cet ami fusionnel dont j'ai toujours rêvé, et je ne peux pas supporter l'idée qu'il veuille "prendre du recul" vis-à-vis de "tout le monde" (ce qui m'inclut)... Et puis en dehors de moi, ça me fait mal qu'il soit dans cet état. Je voudrais tant qu'il aille mieux, qu'il se sente enfin bien dans sa peau. Je crois que ça ne lui ai jamais arrivé de toute sa vie... Il a été mythomane et complexé par son poids jusqu'à ses vingt-et-un ans, et de suite après qu'on ait mis à jour ses mythos, il a enchaîné sur cette semi-anorexie - et il complexe toujours sur son corps d'ailleurs, alors qu'il a perdu trente kilos... En plus il a une tendance à dramatiser tout ce qui lui arrive, il est hypersensible... Par moments je suis découragée, il m'énerve et j'ai envie de lâcher prise... Mais je ne peux pas, je tiens trop fort à lui.

Alors voilà. Je me retrouve seule dans ces projets d'humanitaire et d'Erasmus. Qui sait, du coup ça me permettra peut-être de rencontrer d'autres gens... Mais pourtant, on était tous les deux tombé d'accord pour dire qu'on n'avait pas le droit de laisser s'effriter une telle amitié, parce que c'est vraiment rare et précieux. C'est con, parce que c'est évident qu'on ne fera pas notre vie ensemble et qu'à moins de rester ici l'année prochaine, on sera séparés très vite, dès la fin de l'année même, puisqu'il risque de déménager en mai...

Baaah, ça me déprime maintenant :'( Tiens, en plus je viens de me rappeler les boutons, ça n'arrange rien !!!

Sinon, ce soir, on a prévu de sortir (avec ou sans mon meilleur ami ?). A*** (un copain gay) me tanne pour que je l'accompagne à une soirée "speedating" organisée dans un café... Mais quelle horreur, j'ai jamais fait ça moi ! Dans le genre artificiel comme situation, merci bien ! Rien que de m'imaginer là-bas, j'ai le ventre noué... Aujourd'hui, c'est la journée du stress apparemment !

En plus de ça, je vis une situation bizarre avec M***, une autre copine... Elle est lesbienne, et je vois bien qu'elle s'intéresse à moi, et qu'elle sauterait sur l'occasion s'il y avait une ouverture... C'est vrai que je l'apprécie, et que ces derniers temps, et particulièrement hier, on était assez proche "tactilement"... Hier, j'ai passé la fin de soirée toute seule chez elle, en plus on regardait un épisode de The L World, une série lesbienne, pas si mal d'ailleurs... Bref, je suis partie comme ça, un peu gênée, mais j'avais vraiment le sentiment qu'elle attendait, qu'elle espérait quelque chose... Pendant qu'on regardait l'épisode, j'étais allongée sur son lit (en même temps, pas le choix, elle a un 14m² ! Alors on était à quatre sur son lit, lol), et elle me faisait des massages au dos et dans les cheveux... Et en fait j'aimais beaucoup ça. A un moment dans la soirée, j'avais l'impression d'avoir envie de l'embrasser. Mais je sais pas, c'est bizarre. J'ai l'impression que je ne pourrais pas considérer comme "sérieuse" une relation avec une fille, je ne me sentirais pas en couple, c'est bizarre. Et puis, je ne suis pas amoureuse d'elle. Et sans compter que ça me fait peur... Si je "basculais" de ce côté, pourrais-je en revenir ? Je rêve toujours au prince charmant moi... Et puis j'ai peur de faire espérer des choses à des gens, j'ai peur de m'engager dans une relation, j'en ai marre de briser des cœurs...

Ciel, que ma vie est compliquée hein ? ;)

Allez, je vous laisser, merci de m'avoir lue :) Et merci aussi pour vos commentaires :)
(en photo ci-dessous : vive le henné !!! Je suis fan, au diable les colorations chimiques... Parce que là, c'est juste jouissif de s'enduire les cheveux d'une sorte de terre qui sent bon, et puis aucune culpabilité de les abîmer : j'ai dû en perdre trois en tout et pour tout !!! Et maintenant ils sont forts et doux :-p Donc je vous livre ma chevelure en pâture ;))

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4 février 2008

RAAAAAAAH

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Je viens de passer une heure et demie à écrire un article super long, j'en étais à insérer la dernière photo, et LA, j'ai appuyé sur une touche maudite qui a tout effacé A JAMAIS !!!!!!

RAAAAAH y a rien de plus horrible que ça !!!! Je n'ai pas le courage de tout reprendre... Ca me dégoûte >:'( Pourtant, si je ne le fais pas, je vais aller me coucher en ayant vraiment l'impression d'avoir perdu ma soirée !!! Et puis tout ça, je voulais vraiment l'écrire et vous en faire part, alors il faut que je le fasse. C'est parti...

Cet article défunt s'intitulait "Après le semi-bad, le trois-quarts-bien ;)"

Je disais donc que depuis la dernière fois, mon moral était remonté. Hélas, j'ai fait cet aprem une chose que je n'aurais pas dû faire, et que j'ai faite pourtant, et qui est à l'origine de ce quart de bad qui persiste, lol. Je savais que ça risquait de finir comme ça... mais tant pis. Je pensais avoir mûri et avoir suffisamment de recul sur mon passé pour être neutre et indifférente face à ce que j'allait avoir sous les yeux.

J'ai relu partiellemnent mon ancien blog. Oui, mon ancien blog, celui qui relate toute ma vie ou à peu près de mes seize à mes vingt ans... Autrement dit la période que je considère comme la plus heureuse de ma vie (surtout de mes seize à mes dix-neuf ans, on va dire). Autrement dit bis la période où j'étais avec Premier Amour. Nostalgie quand tu nous tiens !

Je pensais pouvoir affronter pleinement ces relents de bonheur enfui, telle moi embrassant Premier Amour avec tendresse, ou encore moi entourée de tous mes amis de lycée (perdus de vue pour la plupart) pour mes dix-huits ans, ou encore moi visiblement épanouie à telle ou telle occasion, ou même sans occasion particulière... Malheur. J'ai lu jusqu'à ma rupture avec Premier Amour.

Je n'ai pas pleuré. Je ne m'en suis pas donné le droit. Pas après tout ce temps, pas après avoir senti que j'étais officiellement guérie. Mais c'était tout brouillé, ma vue. Puis, tel un sauveur qui s'ignore (mon père, ce héros), mon papa est venu réclamer l'ordinateur, que je me suis empressée de lui laisser, quittant la pièce tête baissée pour qu'il ne voie pas mon trouble.

C'est que ça m'a déprimée oui cette histoire !! Déjà, ça m'a fait une sensation bizarre, une petite pointe au coeur, de revoir les beaux yeux de Premier Amour comme ça, bien en face, même à travers une photo. Les yeux de Premier Amour à côté des miens...

Mais en vérité, ce qui m'a le plus atteint, c'est de constater soudaindement à quel point j'avais changé depuis ce temps-là. J'ai pris tout à coup conscience de mon évolution intérieure. Je savais que j'avais grandi dans ma tête, et même que j'avais vieilli physiquement, mais là, c'était indéniable. Et en fait, ce qui m'a tuée, c'est de voir que celle d' "avant" avait l'air bien plus heureuse et épanouie que celle de "maintenant". Tous mes articles d'avant ma rupture avec Premier Amour respirent la joie de vivre, la gaité, la pureté, la naïveté... C'est plein de fraîcheur, plein de points d'exclamation, c'est drôle, je sais pas... Or, depuis cette rupture, j'ai l'impression que j'ai peu à peu perdu la faculté de bien écrire et d'être drôle, lol. Sans rire, j'ai le sentiment d'écrire mal, et aussi que tous mes articles sont d'un ennui mortel. Je me demande à quand remonte le dernier comentaire où quelqu'un disait s'être fendu la poire à la lecture d'un de mes articles ! Aujourd'hui, quand je relis mes articles, j'ai l'impression qu'ils sont enlisés dans la platitude et la banalité les plus totales. Ou bien il ne se passe plus rien de comique dans ma vie, ou bien je ne suis plus capable de le voir... Peut-être aussi que je prends moins le temps de le raconter, j'en sais rien. Je voulais faire de ma vie une série d'anecdotes. Je voulais brasser mon vécu quotidien pour en faire autre chose. Transformer les banalités en mésaventures. Et à présent, j'ai l'impression de m'être assombrie. Tous mes articles, avant, étaient bourrés de smileys en tout genre et de points d'exclamation. Ils étaient vivants.

C'est peut-être bête, mais c'est à travers des trucs comme ça que je réalise que cette rupture a vraiment changé quelque chose en moi. En même temps, on ne peut plus jamais être la même une fois qu'on a brisé le coeur de quelqu'un qui vous pensait la femme de sa vie ; une fois qu'on a soi-même brisé ses propres idéaux, qu'on a démoli ses illusions. Tout ce que je tenais pour vérité, pour unique moyen d'accéder au bonheur absolu, pour seule raison de vivre valable, ne peut plus exister après une déception pareille. J'entends par tout ça le fait d'avoir vraiment cru à tout ce mythe du premier amour, de l'amour unique, vrai, profond, différent, qui dure toute la vie. Pour moi, il n'y avait que ça pour donner sens à la vie. Cet amour pur, au-dessus de tout. Le grand Amour. Pour moi, croire à tout ça, c'était tout simplement une vérité, c'était quelque chose d'aussi sensé et d'aussi naturel que de respirer. Je me rappelle l'ébahissement de mes copines au lycée, lorsqu'elles me disaient : "Mais alors, vraiment, tu te vois passer toute ta vie avec lui, sans jamais avoir un seul autre copain ?!" Je ne comprenais même pas ce qu'elles voulaient dire. Je les méprisais, au fond. Je me sentais en quelque sorte supérieure à elle, avec mes idées nobles et mon histoire d'amour atypique. Et pourtant, j'ai cessé d'aimer. C'est moi qui aie tout brisé. J'ai eu tellement de mal à accepter cette déception... Je suis passée d'une grande histoire à la tristesse de l'amour qui se délite et à la banalité de la rupture... Elle pouvait affecter les autres... Mais pas moi, pas moi...

Hélas ! Je crois que la moi d'il y a ne serait-ce que deux ans aurait vomi en me voyant embrasser un type inconnu et bourré en boîte de nuit ! En fait, la moi d'il y a deux ans aurait même méprisé les boîtes de nuit, lol. Et que dire alors de la moi d'il y a trois ou quatre ans ! C'est la déchéance :x

Sans compter que c'est fou, sur ces photos je me reconnais à peine. J'ai un visage beaucoup plus adulte à présent, et puis j'ai les cheveux longs, alors qu'à l'époque ils étaient vraiment courts, à tel point que sur certaines photos j'ai l'air d'un garçon manqué ! J'ai l'impression que ce n'est pas la même personne ! Tout ça me paraît si loin, presque surréaliste... Comme si, paradoxalement, ça n'avait jamais existé.

Ca m'a quand même fait violence de voir l'évolution entre cette innoncence et cette lucidité que j'ai acquis aujourd'hui. Je suis rentrée en contact avec la réalité, j'ai atteri... Je suis devenue adulte, ce sont des choses qui arrivent ;)

Alors du coup, j'essaie de me rassurer comme je peux. Je me raccroche à ce qu'il y a de bien dans ma vie, pour me persuader qu'elle vaut encore le coup, et que je continue d'avancer, de me construire, de valoir quelque chose. Par exemple, je n'ai encore jamais eu l'occasion d'en parler ici, mais cet été, y a fort à parier que je parte en mission humanitaire en Afrique, au Burkina Faso. Et ça, c'est un truc dont je rêve depuis des années... J'en fantasmais déjà à cette époque "dorée" du lycée. Et cette aspiration très forte de partir en mission humanitaire va enfin se concrétiser, cet été - du moins je l'espère... En fait, depuis cette année, je suis inscrite à l'asso humanitaire de la fac. J'ai vraiment rassemblé tout mon courage et vaincu ma timidité pour me rendre, seule, à la réunion d'information au début du moins d'octobre dernier... Je ne le regrette pas, et pourtant, j'aurais pu céder à mon agoisse et abandonner avant même d'avoir entrepris quoi que ce soit. J'avais peur de me retrouver au milieu d'étudiants plus âgés qui se connaîtraient tous et n'en auraient rien à foutre de moi. En fait, c'est pas du tout ça, ça se passe très bien, de mieux en mieux à chaque réunion. J'ai même embarqué mon meilleur ami là-dedans, alors que vraiment, je ne l'imaginais pas être intéressé par ça. Alors tous les deux, on est investi dans cette aventure. Avec l'asso, on fait des actions genre vente de crêpes et de gâteaux sur le campus, et puis on envoie des dossiers de subvention pour trouver des fonds... Les missions sont financées en grande partie par la fac, mais il nous faut quand même trouver des fonds par nous-mêmes, avec les dossiers de subvention et les actions ponctuelles... C'est à nous de se débrouiller tous seuls, pour tout organiser. Et ça avance petit à petit... Alors si tout va bien (c'est-à-dire si on parvient à trouver les 2000€ et quelques qui nous manquent et s'il n'y a pas de problème), je devrais partir au moins un mois cet été, avec mon meilleur ami et un ou deux autre(s) gars de l'asso, que j'apprécie beaucoup et avec qui je me sens à l'aise. Je suis vraiment fière d'avoir osé m'engager dans cette asso. Je croise vraiment les doigts pour partir.

En fait, c'est bête, mais parfois, quand je prends du recul sur les choses, je réalise qu'il est en mon pouvoir de voir s'accomplir ce que je désire... Il me suffit la plupart du temps d'agir en conséquent, vite fait, et ça vient tout seul. Par exemple, je voulais être professeur particulier. Je me suis inscrite à  Anacours par internet, et une semaine plus tard à peine j'avais mon premier élève (lol, on dirait une pub pour être secrétaire médicale ! :-p). Pourtant, jamais je n'aurais pensé qu'ils me rappeleraient si vite, après une vieille inscription sur internet, sans doute noyée parmi des tas d'autres. De même, j'ai réalisé l'été dernier deux superbes voyages en stop, à l'arrache, une vraie aventure exactement comme j'en rêvais... Il m'a suffit de rencontrer le Baroudeur sur un forum voyages pour partir à peine quelques semaines plus tard... C'était peut-être risqué, mais c'était vraiment pétillant, exaltant. J'en ai rêvé, et je l'ai fait.

Et peut-être que je pourrai bientôt ajouter l'humanitaire à ma liste. Ce serait génial. Si vous saviez comme j'espère...

Alors voilà, j'essaie de me raccrocher à tous ces trucs. J'ai du mal à accepter le fait que je deviens adulte, mais en même temps, ça me permet aussi de réaliser des choses sur lesquelles je ne pouvais auparavant que fantasmer. C'est comme ce projet de passer un an à l'étranger dès la rentrée prochaine... Même si ça m'angoisse, même si j'aurais peut-être de multiples raisons de renoncer ou de préferer la facilité (= une quatrième année à la même fac, chez papa-maman), je ne dois pas me dégonfler, je dois aller jusqu'au bout de mes démarches. Sinon, je le regretterai. Finalement, c'est pas différent de l'angoisse (qui est aussi exaltation) qui accompagnait mon entrée dans l'asso, ou mon premier cours particulier, ou mon premier voyage en stop... Et pour tout ça, j'ai tenu bon, je dois continuer. Ne serait-ce que pour me convaincre que je suis toujours vivante, que j'ai encore des choses à apporter aux autres et à moi-même. Je ne sais peut-être pas avec précision ce que je veux faire de ma vie dans l'absolu, mais j'ai au moins des projets concrets qui me tiennent, qui me motivent. Et puis j'ai aussi de supers amis avec qui je suis vraiment épanouie - et ça, c'est une chance.

Ah oui, y a un autre ruc qui me démoralisait un peu aussi ces derniers temps... C'est le fait qu'inexplicablement, je me suis soudainement désintéressée de la photo. De plus en plus, j'oubliais de prendre mon appareil... alors j'ai fini par ne plus l'amener avec moi du tout. Je constatais ce désintérêt croissant, j'en étais le spectateur, et pourtant je ne pouvais rien faire, c'était au fond de moi que ça se passait. C'est pour cela que ton commentaire, Eve, sur le métier de photographe, m'a rendue un peu triste et honteuse... J'avais honte de te décevoir, honte d'avouer que la photo ne me branchait plus autant qu'avant. Ca m'attristait vraiment, parce que la photo, ç'a toujours été ma passion. Qu'allais-je devenir, sans la photo ? Une fille comme ça, sans passions, sans passion au singulier... Et moi je ne veux pas vivre sans passion. J'ai écrit tout ça au passé parce qu'hier, justement, j'ai décidé de "renouer" avec mon appareil photo. Je l'ai amené chez mon meilleur ami et on a fait de supers photos, et j'y ai pris vraiment plaisir. Alors aujourd'hui, mon appareil m'a accompagnée à la fac, pour la première fois depuis un moment (je précise pour ceux qui ne le savent pas que j'ai un gros appareil, que je trimballe dans une sacoche exprès ;)).  Hier, j'ai retrouvé le goût de faire des photos, et j'ai envie que ça dure. J'ai envie d'être toujours autant passionnée par ça. Peut-être que j'ai juste eu une phase de "creux" provisoire... J'espère que ça ne recommencera pas. Voici du coup quelques unes des photos prises hier, depuis le balcon de mon meilleur ami (il est au 9ème !)... On voyait super bien les montagnes, j'adore l'hiver quand c'est plein de neige comme ça, elles ont l'air toutes proches, c'est fou ! En plus le temps était super bizarre, avec plein de vent !

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Et en exclu, voici des corps sans tête ! :-D De gauche à droite : A. (un ami de mon meilleur ami, que je commence à connaître et à apprécier), mon meilleur ami, et... moi-même ! Contentez-vous-en, vous n'aurez jamais plus ! ;) (Et soit dit en passant : regardez un peu la couleur du ciel !!! Ca donne un aspect surréaliste à l'ensemble, genre Magritte un peu !)

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Voilà :) Pfiouuuuuu, j'ai passé ma soirée à réfléchir sur moi-même, lol #^^# J'ai honte #^^# En fait je suis pas vraiment sûre que ça méritait un article (doublement écrit en plus !), parce que ces réflexions ne concernent que moi et doivent paraître profondément ennuyeuses pour tous les autres (tiens, ça rejoint ce que je disais au début, lol). En même temps, tel était le deal : vous étiez le divan, et moi j'étais là pour parler :-D

Alors merci à ceux qui m'ont écoutée... A la prochaine fois ;)



31 janvier 2008

J'ai le semi-bad

Salut les amis :)

Pfiou, aujourd'hui, comme le titre l'indique, j'ai le moral moyen. Peut-être que ça a eu plus de retombées que je ne le croyais, cette histoire trop bête. En fait c'est con, mais j'ai l'impression que ça m'a fait encore davantage sentir le poids que c'est d'être seule. Oui, j'ai des amis, et j'ai notamment mon meilleur ami qui est très important. Mais je veux dire, le poids de n'avoir personne sur l'épaule de qui poser la tête (au sens physique), de n'avoir personne avec qui faire l'amour, de n'avoir personne à qui se confier dans l'intimité... Je veux sentir mon coeur qui s'emballe, je veux sentir que j'aime, au plus profond de moi... Je veux être deux. Ca me manque, je me sens nulle. Ce type m'a bien prouvée que je n'étais pas si intéressante.

J'ai l'impression que j'aurai beaucoup de mal à retomber amoureuse. Ca me fait bizarre. Pour la première fois, ce sentiment me paraît très lointain. Je veux être amoureuse, et je veux être aimée...

31 janvier 2008

Bêêêêh !!! La déception de l'année !!! :x

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Ha-Ha-Ha !!! C'est donc comme ça que ça devait finir, avant même d'avoir commencé ! Ce fut ô combien pitoyable !!

Bon, reprenons du début. Lundi, je reçois un texto de lui. Malheureusement, on ne pouvait pas se voir l'après-midi même car je faisais un inventaire. Ni le mardi, parce que j'avais cours puis exam jusqu'à 20h... Alors du coup, le "rendez-vous number 2" a été placé aujourd'hui !

J'avais rendez-vous chez lui en fin d'aprem. Je stressais vachement, et ça me paraissait complètement surréaliste, artificiel, de se revoir ! En tout, on ne s'était vu qu'à peu près deux heures dans notre vie, donc une demie-heure où il était bourré lol !!! Je ne me rappelais même plus sa tête ou sa voix avec précision. Mais enfin bon, j'avais eu une vieille tendance à fantasmer et à sublimer les choses au cours de ces derniers jours !

Je suis tombée de haut tiens !!! :x

Bon, j'arrive chez lui. Déjà, direct, il me smacke, alors que ça faisait pas du tout naturel que je sois là, chez lui... Enfin bref. Ca m'a un peu déstabilisée, mais je n'en ai bien sûr rien laissé paraître.

On s'asseoit, on boit le thé, on discute... C'était un peu sur le même modèle que la dernière fois, et puis toujours un peu tendu, artificiel quoi. Mais ça allait. Puis voilà qu'il met de la musique, on passe au salon (dans le genre il a un grand appart et des parents blindés de thunes... Bref !), on s'asseoit sur le canapé... Et là, il me fait une proposition totalement inattendue et surprenante : "Tu veux regarder des photos ?" :x

Hum, on se connaissait à peine, et voilà qu'il commence à sortir son ordi portable et à me montrer des photos de ses potes d'il y a deux ans, ou des photos de ses moniteurs de stage de voile de l'été dernier :x C'était chouette mais bon, je me sentais moyen concernée quoi. A chaque photo il me disait qui était untel, et untel... Il se marrait tout seul aussi, en se rappelant de bons souvenirs visiblement (qui la plupart avaient trait à des beuveries ou des trucs un peu cons quoi). Moi je regardais avec complaisance, je me disais que peut-être il voulait me faire partager son univers... mais que plus vraisemblablement il avait proposé ça parce que c'était tendu et qu'on n'avait rien à faire !! ^^'

Une fois la session photo terminée (il avait depuis mon arrivé fumé au moins deux cigarettes, et même un joint), il me propose de rester manger ! Nouvelle surprise, certes plutôt agréable ! Alors j'appelle ma mère, je ds que je mange chez mon meilleur ami (pas envie de raconter ma vie...). Et c'est là que le désastre commence, lol.

Il fait des pâtes au thon. Bon, jusque là, tout va bien. Il baisse sa musique et met le son à la télé qui était jusque là en muet. Tiens, on bouffe devant la télé. Ca s'annonce mal. Et tel a été le schéma de la soirée, vivez-le ou non, j'ai du mal à le croire avec le recul : on est resté assis sur son putain de canapé à regarder jusqu'au bout Questions pour un Champion spéciale campus !!! Sachant qu'avant ça, on avait regardé Le Grand Journal sur Canal+, et divers autres trucs, dont un paquet de pubs à la noix !!! Nous avons donc passé en somme à peu près quatre heures devant la télé, quasiment sans mot dire !!!

Parfois on répondait (davantage pour nous-mêmes) aux questions du jeu, mais on ne parlait pas ! Et en fait, je ne suivais quasiment pas le jeu, j'en avais rien à foutre... Tout ce qui m'importait, c'était d'analyser la situation et de deviner ce qu'il convenait de faire. Je le regardais en coin et je n'étais plus vraiment sûre de le trouver attirant... Je suis sûre que ce gars ne pèse pas plus lourd que moi, il a des cuisses de poulet !! Bref.

Moi, je lui posais plein de questions sur lui, sur sa vie, etc., et lui : zéro ! Ca m'a frappée au bout d'un moment : il ne cherchait jamais à rien savoir de particulier sur moi. Les questions que je lui posais n'avaient pas d'écho. Il ne rebondissait pas sur ce que je disais, ne riait pas vraiment quand je m'efforçais d'être drôle... Bref, ambiance ambiance...

Plus la soirée avançait, moins on échangeait de mots. On était juste là, assis l'un à côté de l'autre, moi en train de réfléchir à toute vitesse et lui en train de fumer roulées sur roulées, et même joints sur joints (au moins deux)... Ca puait la clope, c'était juste atroce.

Quand Questions pour un Champion s'est terminé (non mais quand même quoi !!! QUESTION POUR UN CHAMPION !!!!!), j'ai attendu encore cinq-dix minutes pour voir si quelque chose se passait, puis voyant que rien venait, ça m'a agacée carrément. Je ne comprenais pas. Etait-il juste timide, attendait-il que je fasse un geste, un pas ? Ou bien n'en avait-il juste rien à foutre ?

Vers 23h, j'ai enfin osé rompre ce silence glacial, en disant : "Bon ben je crois que je vais pas tarder, il est quasiment 11h..."

C'était aussi une manière de tester sa réaction. Et que me répond-t-il ?!

"Ouais..." du bout des lèvres !!! Je l'ai mal vécu !! :x C'est quand même horrible !!! Donc il n'en avait vraiment rien à foutre du tout quoi !!!

J'ai cependant encore attendu une minute. Voyant qu'il continuait à fumer en zappant sur la télé, et en étant carrément à demi-détourné de moi à présent (de pire en pire en somme !), je me suis levée tout à coup, j'ai pris ma veste, mon écharpe, mon sac, et j'ai bien cru qu'il n'allait même pas se lever de son foutu canapé pour me raccompagner à la porte et me dire au revoir !!!

Finalement, alors que je m'apprêtais à lui lancer un : "Je m'en vais" cinglant, il a levé ses fesses et s'est approché en traînant les pieds. Il m'a ouvert la porte, sans mot dire (ah si, il a dit : "T'as rien oublié?" - Genre ouais, parce que tu reviendras pas, lol !), et je suis sortie sur le palier. Et là j'étais OBLIGEE d'amener le constat-bilan, lol. J'ai fait : "T'en penses quoi toi de tout ça ? (Il a tiré la moue) C'est bizarre hein ?" - "Ouais, c'est bizarre", qu'il a répondu. Puis il a ajouté : "On est quand même très différents", presque sur un ton d'excuse. J'ai rétorqué en souriant : "Le fait d'être différents ça n'empêche rien, mais c'est juste que là c'est... bizarre." - "Ouais", qu'il a dit, "désolé". J'ai dit : "C'est pas ta faute... Allez..." Je lui ai fait gentiment la bise et je lui ai dit : "A un de ces jours peut-être", puis on s'est souhaité bonne soirée, j'ai disparu dans l'escalier et il est rentré chez lui. Et voilà comment finit un truc qui n'a jamais commencé !! :-D Sur ce mot : "bizarre"... Ma première expérience du genre était donc "bizarre".

Bon, allez, juste parce que ça me fait très plaisir, que j'en ai très envie, et que j'ai été mine de rien blessée dans mon amour-propre par le fait qu'il ne me trouve pas assez intéressante (peuh !)(C'est sûr, dur dur après n'avoir connu que des mecs fous amoureux de vous qui ne cessent de vous répéter que vous êtes tellement différente des autres... ;)) ; bref... Pour toutes ces raisons, je vais dresser une liste cruelle de tout ce qui n'allait pas chez lui !!! >:-D Hinhinhin !

- Trop petit et trop frêle (moi j'aime les hommes, les vrais, ceux avec qui j'ai l'impression d'être une petite chose...) ;
- Fume beaucoup beaucoup trop et ça pue ;
- Aime apparemment beaucoup de soûler la gueule avec ses "potes" ;
- Un peu nonchalant, mou ;
- Sens de l'humour peu développé ou du moins peu effectif sur moi ;
- Pas très bavard, pas très intéressé.

Aaaah, ça va mieux ! :-D

Bon et bien, qui dit mieux ? Moi je dis, en route vers de nouvelles aventures !!! :-D

Mais merde... Je suis quand même un tantinet vexée qu'il ne m'ait pas trouvée assez bien >:( En même temps, avant même de conclure cette histoire sur son palier, j'avais compris qu'il ne me convenait pas non plus ! Je m'étais emballée parce que c'était genre tout nouveau et excitant, mais c'est clair que je n'ai jamais senti de profondeur ou d'avenir là-dedans. Heureusement qu'il a été assez honnête pour le reconnaître !! - Et heureusement surtout que j'ai pris les devants, parce que lui il m'aurait refermé la porte dessus sans qu'on en parle, j'en suis sûre !!! Au moins, c'est clair maintenant, et ça n'a rien enlevé à ma vitalité de ces dernières semaines !!!

A l'abordaaaaaage !!! (Hors-sujet, mais j'avais envie de crier ça !)

A la prochaine, mesdames et mesdemoiselles... ;)

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28 janvier 2008

Ouin :'(

Je n'ai toujours pas reçu de texto depuis samedi soir... Je commence à désespérer. Mais je ne ferai rien ! je dois me retenir. Je ne dois même pas envisager l'hypothèse de lui écrire un texto, parce que ça se passe toujours comme ça : on commence à y penser, puis on se demande ce qu'on pourrait lui écrire dans ce texto ; puis on affine les propos, on y réfléchit plus sérieusement ; après quoi on se dit qu'on va le taper, ce texto, juste pour voir ce que ça donnerait, mais jamais, ô grand jamais, on ne l'enverra ; et finalement, on finit par l'envoyer, et après, l'étape ultime et redoutable : on REGRETTE !!

Donc rien. De toute façon je commence à me dire que j'ai fantasmé pour rien là. Je fais bien pitié. J'y crois de moins en moins :(

Encore une journée à ne faire que penser à ce gars dont je ne me rappelle même pas bien ni la tête ni la voix !!! :x

Cet aprem, je fais un inventaire pourri à Cultura, quelle horreur. J'aime pas les inventaires, mais faut bien gagner un peu de sous...

A plus tard les amis (et croisez les doigts pour moi, sait-on jamais !) ;)

27 janvier 2008

Hi :-D

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Bonjour tout le monde ! :)

Déjà, merci pour vos commentaires. J'adore ça ^^

Bon alors, où en est donc mon histoire ? Tout le monde s'en fout mais c'est pas grave. Je vais en parler quand même, parce que moi je ne fais qu'y penser, c'est juste abominable. Hier, j'étais complètement obnubilée par ça, toute la journée, j'en avais une boule dans le ventre et tout. Je guettais THE texto, lol. J'ai attendu toute la journée un signe de vie, un texto, une invitation à se revoir, que sais-je ?!

Mais ça ne venait pas. Je n'arrêtais pas de me répéter à quel point j'étais débile d'espérer je ne sais quoi. Il devait m'avoir oubliée, je ne lui avais pas plu. Mais alors pourquoi m'avoir smackée à la fin, quand je suis partie de chez lui ?! Il aurait très bien pu me faire la bise si ça s'était mal passé ! Et puis on s'était dit "à bientôt", quand même... Alors moi je me repassais tout en boucle dans ma tête, je cherchais la "faille", la raison pour laquelle je n'avais pas de nouvelles... Et en même temps, j'hallucinais de voir que je m'angoissais pour un type que je connaissais à peine, et depuis juste un peu plus de 24h... (Vu qu'il était déjà bien tard dans la nuit quand on a "fait connaissance", lol.)

Je suis sortie avec mon meilleur ami, on s'est promené en ville, on a parlé, il s'est acheté des lentilles de couleur turquoises (bonjour la dépense inutile mais passons)... Et toujours rien !!!

Alors à 18h50 tapantes j'ai craqué. J'ai envoyé un texto. Le voici :

"Coucou toi :) Comment vas-tu ? Moi j'ai pas fait grand-chose aujourd'hui. Je me demandais si tu aimerais me revoir..."

Ca me semblait bien. Un texto neutre, court, genre juste texto comme ça qui ne signifie pas grand chose, mais qui a un petit côté mystérieux quand même, et qui ne met aucune pression...

J'ai reçu la réponse une heure plus tard !!! Je l'ai mal vécu lol ! Voici sa réponse texto (c'est le cas de le dire ;)) :

"Moi je le veux (te revoir). Mais je ne veux pas que tu t'imagines des choses... On verra avec le temps... Moi non plus, pas fait grand chose ! Je suis allé  faire réparer un ampli de guitare et j'ai fait le tour du lac qu'il y a en bas de de chez moi avec mon chien (à pied !) Allez bonne soirée et à la semaine prochaine. Biz"

Urgh ? Vraiment, je savais pas du tout quoi penser de ce texto. Un peu ignoble au début la façon dont il brise mes illusions, lol (illusions que je n'étais pas censées avoir et dont je n'ai absolument rien laissé deviner, on est d'accord :x) Je suis la première à me dire qu'il faut du temps, que je ne veux pas m'emballer, que je ne le connais pas, qu'on ne sort pas ensemble, qu'il n'y a rien... Et pourtant, je me suis demandée si ses propos n'avaient pas pour but une certaine mise à distance, ou je sais pas. Je me suis dit que peut-être, je ne lui avais pas plu, et qu'il essayait de me jeter gentiment, lol.

Bon, je voulais pas en rester sur ça. Alors j'ai moi-même répondu :

"Je ne m'imagine rien de spécial, ne prends pas peur... Je suis juste... curieuse !! ;) Bon week-end !"

Un texto simple, qui remet les choses à leur place et qui est susceptible d'engager une réflexion voir une réponse de son côté, lol ! Et en même temps, un texto sincère, car c'est exactement ce que je ressens : de la curiosité >> Comment tout cela va-t-il finir ?

A ma grande surprise, il m'a répondu encore :

"C'est bien alors. Mais je te dis ça car on me reproche de "m'enflammer" généralement... Bon wik biz"

Non mais là ! J'ai failli répondre encore, mais finalement je me suis retenue. Je me suis dit que ça ferait "too much", là. Mais merde, ça veut dire quoi ça, qu'on lui reproche de s'enflammer ? Dans le sens où il embrasse vite fait comme ça des filles qu'il ne connaît pas et qu'après il le regrette, ou dans le sens qu'il s'emballe trop vite (un peu comme moi quoi ^^') et qu'après il connait des déceptions ?? Je penche plutôt pour la deuxième solution, surtout qu'il m'a dit n'avoir "pas de chances" avec les filles, etc. Je ne sais même pas s'il s'en rappelle (vu qu'il avait bu :x), mais ce fameux soir en boîte, quand on a discuté, il avait l'air d'envisager potentiellement quelque chose, tout en étant méfiant et en ayant peur de se faire "avoir". Bref.

Je fais trop pitié, j'ai l'impression d'être une ado, je décortique le moindre mot, c'est ridicule :(

Quoiqu'il en soit, y a une chose dont je suis contente : que je lui plaise ou pas et qu'il veuille réellement me revoir ou pas, il semble plutôt sérieux... Enfin je veux dire, il ne m'a pas donné rendez-vous et tout dans l'unique but de - allons-y franco - coucher avec moi. Il a pris le temps de discuter de lui et tout, et puis il a l'air finalement assez réservé, pas le genre de gars bien salaud. Donc quoiqu'il en soit, il veut laisser le temps au temps, que ce soit vrai ou qu'il s'agisse d'un prétexte bidon pour me faire comprendre que rien n'est possible.

Raaah, faut que j'arrête !!! Je me pourris bêtement avec ça !

Enfin bon, depuis ces textos j'ai arrêté de stresser. Au début je trouvais ses réponses plutôt négatives, puis après je les ai vues différemment et ça m'a rendue joyeuse.

Adviendra que pourra !!!

Mais une chose est sûre : je ne le contacte plus, fini, terminé, même pas le moindre petit texto. Maintenant, c'est à lui de me proposer un rendez-vous, s'il le veut vraiment, c'est pas à moi !

Vous allez voir que je me monte la tête pour rien... Après j'aurai bien honte... Mais au moins, ça pimente un peu ma vie en ce moment :-D Ca me donne un truc sur lequel penser et angoisser, une sorte d'enjeu... Même si ça mène à rien... Je ne sais même pas si quelque chose est possible. Je suis tout à fait d'accord avec lui : on verra bien avec le temps (Ma seule angoisse c'est qu'il ait écrit ça en pensant que c'était mort d'avance mais sans oser me le dire.)

Bon allez, j'y vais !! :-D Faudrait que j'aille lire un peu, je commence mon second semestre mardi...

Bizoux à vous ;)

(en photo : une nouvelle fois Kirsten Dunst... Pour ton info An', j'ai trouvé ces photos sur le site de Megaportail, c'est un site vraiment bien, avec plein d'infos insolites et tout (et des femmes un peu dénudées aussi parfois :-/), un bric-à-brac toujours surprenant !)

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25 janvier 2008

Mais quoi penser ?

miu_miu2

Voilà, je suis de retour...

On s'est donc vu pendant un peu plus d'une heure et demie... J'étais stressée mais un truc de malade, noeud dans le ventre et tout... Je l'ai retrouvé au point de rendez-vous (que j'avais moi-même choisi, selon les conseils d'expert de mon meilleur ami :x), et on est parti boire un cappucino et un chocolat viennois dans un petit salon de thé (que j'ai choisi aussi ! ^^' Disons juste que j'aime bien cet endroit, alors je l'ai proposé !).

Je redoutais de vieux blancs et tout, mais en fait ça allait. Bien sûr c'était un peu tendu parce que quand même, c'est complètement artificiel de se retrouver face à face tout seul avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, et de lui parler normalement. On a abordé divers sujets, à mon avis tous à peu près bateaux lol. Mais ça allait, y a pas vraiment eu de moments de blancs ou de gêne. Après une heure passée dans le salon de thé, on est sorti, on a marché un peu en continuant à parler... Et là, nonchalemment, alors qu'on marchait, il tourne tout à coup et me dit : "On va voir mon appartement ?"

Y a une vieille alerte rouge qui s'est déclenchée dans ma tête lol. Genre : iiirgh, je vais pénétrer dans son intimité, alors deux explications se présentent, qui peuvent paraître contradictoires : ou bien il veut "accélérer" les choses et a un but précis derrière la tête ; ou bien c'est que je lui plais vraiment et qu'il veut me faire entrer dans son univers. En somme : est-ce que ça dénotait du frivole ou du sérieux ?

Non mais je suis ignoble de me poser ces questions ! Je le connais depuis même pas vingt-quatre heures ce type ! Et moi j'en suis déjà à réfléchir à tout, à tout analyser... Ridicule.

Chez lui, on a juste bu le thé ("J'adore le thé !" qu'il me fait en souriant... J'ai trouvé ça trop chou ^^) en continuant à discuter de tout et de rien, de nous... Je l'aime bien. En fait, il est passionné par les bateaux. Il a l'air d'avoir un caractère un peu atypique, quelque chose qui le rend "différent" des autres... Apparemment il a un peu une tendance à être solitaire. C'est un gars assez fin.

Bref. Approchait le moment fatidique où j'allais devoir prendre congé... Donc tout à coup, j'ai dit : "Je vais y aller", parce qu'il était tard et que je devais prendre le bus. Je me demandais quoi faire pour lui dire au revoir. Je précise que quand on s'est retrouvé au début, on s'est fait la bise, ce qui coïncide avec le bref exposé de mon meilleur ami sur les usages "amoureux" lol (première rencontre, en boîte ou quoi : on peut être amené à s'embrasser, mais après quand on se revoit, c'est comme si on reprenait les étapes au début). Donc bon, à un moment il a bien fallu que je me tourne vers lui, je pensais lui faire la bise, quitte à ce que ce soit un "coin-bouche" :x Mais lui, apparement bien décidé, m'a direct embrassée sur la bouche !! Alors on s'est embrassé vite fait (plutôt des smacks) et puis on s'est dit au revoir, à bientôt, et je suis partie, complètement sonnée lol.

Cette histoire me paraît surréaliste ! Pourtant y a rien d'extraordinaire, je sens bien que je dois paraître ridicule de m'extasier pour si peu lol ! La plupart des jeunes sortent en boîte, et la plupart dansent avec d'autres personnes, puis les embrassent, puis les revoient, et ça fait des aventures d'un soir, ou de quelques jours, ou même rien du tout. Donc pas de quoi en faire moults articles dans un blog sans doute lol. Mais pour moi, c'est la première fois !! C'est fou, j'en parlais justement y a quelques jours, ici même... Et voilà, il suffit que je sorte une fois pour que ce que je souhaitais timidement se réalise ! C'est fou quand même... Dire qu'avant-hier seulement, quand je discutais avec le Baroudeur sur msn, je lui avais dit, en toute sincérité et puisqu'il me posait la question (ce masochiste) : "Oui, je pense aux garçons. Mais de là à ce que ça arrive que je sorte avec quelqu'un, on y est pas encore, je ne côtoie aucun garçon, je suis timide", et bla et bla et bla. S'il savait ça, il se vomirait dessus ! (Parce qu'il m'avait dit qu'il était jaloux et que ça lui faisait du mal... Il n'avait qu'à pas poser la question, il se torture aussi !) J'ai l'impression que cet épisode a vraiment scellé cette rupture entre le Baroudeur et moi. Comme si je ne pouvais définitivement plus aller le voir après ça. D'ailleurs il le vivrait mal s'il l'apprenait.

N'empêche que voilà, je suis trop stupide d'y penser autant. D'après ce que j'ai compris, ce gars sort assez régulièrement, et en plus il était moitié soûl hier soir !!! J'ai appris ça aujourd'hui, indirectement, de sa propre bouche lol ! Hier mes amis me disaient que ça se voyait trop qu'il avait bu, et moi je leur répétais que non, que ses propos étaient tout à fait cohérents ! D'un côté, maintenant que j'y pense, pour qu'il danse comme ça et qu'il m'embrasse aussi vite... Bref. Mais je ne l'avais vraiment pas perçu. Enfin bon, peu importe, de toutes façons il était lucide et il s'est souvenu de moi, c'est le principal ^^

Donc au final, je ne sais pas quoi penser de tout ça. Y aura-t-il seulement une suite ? Va-t-il me contacter ? Ou bien est-ce que ça va s'arrêter là ? Si ça se trouve il va sortir ce soir et faire pareil avec une autre fille... On n'a pas vraiment parlé de nos expériences passées, je ne sais pas s'il est du genre "sérieux" dans ses relations ou pas. Mais de toute façon, qu'est-ce que je parle de "relation" moi ?! Pour l'instant, ce n'est rien... On ne sort pas ensemble. Je suis toujours célibataire, et on verra bien ce qui adviendra... Un petit bout de moi espère...

Je vous tiendrai au courant ;) N'hésitez pas à me donner votre avis sur tout ça :-p

miu_miu3

25 janvier 2008

KYAAAAAAAAAAAAAAA, là je suis en STRESS !!!!!!

Mais comment, comment est-ce possible ?!?!?!?

Hier, on est sorti en boîte. D'habitude, je suis assez vite fatiguée et j'ai toujours la vieille tentation d'aller me coucher, avant même de sortir. Et bien hier, pour la première fois, ça n'était pas comme ça. Je pétais le feu. Ca faisait un moment que je voulais sortir. Certes, mais...

Comment se peut-il que MOI j'ai dansé avec un gars, un illustre inconnu ??? Bon, OK, rien de mirobolant, c'est même très banal je dirais, mais moi je n'ai JAMAIS dansé avec un gars en boîte, JAMAIS !!!! Mais là, j'ai vu sa main tendue, je l'ai prise... Il n'est pas très grand mais vraiment mignon.

On a dansé (je lui écrasais tout le temps les pieds, c'était horrible)... Et très vite, il commence à vraiment se rapprocher de moi, et à tenter de m'embrasser !!!!! Et moi, moi, qu'ai-je fais ??? JE ME SUIS LAISSEE FAIRE !!!

Aaaaah, tous mes principes bien académiques et bien sages s'écroulent, l'image que je renvoyais aux yeux de mes amis est morte et enterrée à jamais : j'ai fait la chose que je réprouvais et jugeais "superficielle" chez les autres : j'ai embrassé un illustre inconnu !!!!! (Enfin, avant, sentant venir le coup, j'avais quand même eu souci de lui demander son prénom, histoire de ^^')

Donc on s'est embrassé (même qu'il embrassait mal). Puis on est parti discuter dehors (parce que ce charmant jeune homme au regard de braise voulait fumer, et que donc je me suis caillée vingt minutes en manches courtes dans la nuit, j'ai adoré ma vie). Puis il m'a re-embrassée, puis il a voulu mon numéro, parce qu'il craignait de se faire "arnaquer" si c'était moi qui prenait le sien...

J'ai bien aimé ce garçon, en plus du fait qu'il était mignon je l'ai trouvé touchant, mais finalement même si on a un peu discuté je ne le connais pour ainsi dire pas !!!

ET J'AI RENDEZ-VOUS AVEZ LUI DANS UNE HEURE ET DEMIE !!!!!!!!!!! AAAARGH !!!!

Il m'a envoyé un texto ce matin pour me demander si je voulais prendre un café... J'ai dit oui...

Tout ça, c'est la faute de mon meilleur ami : il m'avait relookée, un truc de fou : chemise en satin marron  à manches courtes, petit short, grosse ceinture, bottes à talon avec de grands lacets... Collier en perle... Je m'étais lancée le défi de sortir comme ça ! Et je me suis faite accoster par plein de mecs, ça faisait trop bizarre !! Y en a même un qui m'a dit : "Whaou, franchement, bravo, c'est super, des styles comme ça à *** (là où j'habite) on en voit pas !"

C'est vrai que j'avais l'air tout droit sortie d'un clip lol.

N'empêche que je stresse à mort !!!! J'ai jamais vécu ce truc de premier rendez-vous autour d'un café moi !!!!!! AAAAAAAH je paniiiiiique !!!!

J'ai reçu plein de conseils avisés de la part de mon meilleur ami et d'un autre copain (gay lui aussi, je ne côtoie que ça lol), mais vraiment, j'ai trop peur. Pfff pffff, souffle un peu, c'est une situation somme toute banale ma grande. Oui mais merde !!! En plus qu'on s'est embrassé hier !!!!

Je stresse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


24 janvier 2008

Dur dur...

miu_miu1

Bonsoir-Bonjour, vous tous :)

En ce moment, ça va. Ca n'a pas changé depuis la dernière fois. D'autant plus que là, j'ai fini mes exams (il me reste juste un tout petit riquiqui partiel d'allemand, la semaine prochaine), autrement dit je peux souffler. Depuis la reprise des cours après le blocus, j'ai pas arrêté, entre devoirs à rendre, livres à lire, et exams à réviser... Ca fait du bien de pouvoir se détendre sans culpabiliser :-D Bon OK, dit comme ça, ça a l'air un peu dramatique... Faut rétablir la vérité : je me détendais aussi pendant toute cette période... Sauf que je culpabilisais ! ^^'

Très honnêtement, je ne m'inquiète pas vraiment pour mon semestre. Peut-être que j'ai tort. Mais bon, ça n'a jamais été une grande inquiétude. J'aimerais surtout ne pas baisser ma moyenne, mais faut pas rêver, ça sera dur de s'y maintenir. On verra bien !

A part ça, mon gros sujet de malaise intérieur, en ce moment, c'est ma relation avec le Baroudeur. Depuis la rupture, il y a très exactement deux mois, on est resté en contact via msn, textos, téléphone. Sauf que lui, depuis le début, il voulait que je vienne le voir. Moi je ne l'ai jamais vraiment senti, ayant l'impression qu'on aurait rien à se dire, qu'on serait gêné. Son idée, c'était d'apprendre à se connaître autrement, de devenir de véritables amis. Mais pour moi, la question cruciale, c'est : est-ce que j'en ai vraiment envie ?

Un véritable fossé s'est creusé depuis qu'on s'est séparé... Normal, en même temps. mais c'est vrai que son attitude de supplication pour que je revienne n'a pas arrangé les choses, j'en avais déjà parlé je crois. Sa façon d'étaler sa douleur sans compexe via mails ou textos, de façon quotidienne, a banalisé cette douleur. Enfin bref, je m'y suis habituée et ça a enlevé un côté dramatique et abominable au truc. C'est bizarre. Depuis, il m'a même agacé à plusieurs reprises, malgré lui. Il y a quelque chose qui ne passe plus. Ces derniers temps, je m'ennuyais au téléphone avec lui, ou même là encore y a quelques minutes sur msn. Et puis c'est pas évident... Un coup il me clame qu'il est tellement heureux qu'il ne peut plus le contenir, et puis le lendemain il me dit qu'il est très triste, qu'il est en train de disparaître, et que "c'est dur de m'avoir aimée..." Je ne sais pas comment gérer. Malgré tout, ces derniers temps, il a beaucoup insisté pour que je vienne. Il avait l'air de penser que ça ne poserait absolument aucun problème de commencer une relation amicale. Alors moi, je lui avais dit que je viendrais après mes exams... C'était aussi un moyen de gagner du temps, parce qu'au fond de moi, je ne le sentais pas, de le retrouver. Qu'aurait-on à se dire, comment occuperait-on notre temps ensemble ? N'y aurait-il pas un vieux malaise ? Je descendrais du train, il serait là, on se ferait la bise... Puis le soir je dormirais par terre, dans mon sac de couchage, alors qu'avant je dormais dans son lit... Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais tout ça donne une impression d'étrangeté. J'ai l'impression qu'on ne pourrait être que dans l'embarras.

Bref. Il s'avère que mes exams sont finis et que le Baroudeur a insisté pour que je vienne ce week-end. Iiirgh, on est mercredi, le week-end commence deux jours après !... Mais je veux une préparation psychologique moi !!! Je lui ai dit la vérité, qu'il a bien fallu que je m'avoue à moi-même : je n'ai pas envie d'aller chez lui, je n'ai pas envie de passer deux jours ou même un jour avec lui. C'est comme si je sentais déjà la tension. Un fossé s'est creusé. Je lui ai dit tout ce qui n'avait pas été. J'ai été désagréable dans ma franchise à certains moments, et pourtant, il est prêt à tout pour que je vienne... Je ne sais pas... C'est bizarre...

Enfin, il était prêt à tout. Parce que tout à l'heure, je lui ai dit que je le sentais pas, et que ça ne serait pas bon que je vienne juste parce que lui le désire. Je veux que ça vienne de moi, je veux avoir envie d'y aller et savoir pourquoi j'y vais. Mais pour l'instant, je n'ai pas vraiment envie de me retrouver face à lui et d'essayer de bâtir autre chose. A certains moments, je le perçois comme une sorte de boulet, parce que je n'arrive pas à m'en défaire : je me soucie de ce qu'il devient, et en même temps, il insiste tellement pour qu'on se voie. Il insistait. Je crois que j'ai coupé court à tous ces espoirs. Mais merde, est-ce que j'agis comme il faut ? Est-ce que je ne devrais pas y aller, passer un jour ou deux avec lui, voir comment ça se passe ? Je serais peut-être surprise... Est-ce que je devrais me forcer ? Ou voir ça comme un point qui doit être réglé, qui permettra d'avancer ou de reconstruire autre chose ? Je suis un peu perdue. Qu'en pensez-vous ? Est-il sain que j'aille chez lui même si je ne le sens pas et que je présume l'embarras, et que j'ai l'impression que ça ne rime à rien ? (J'ai l'impression de faire une superbe question oratoire, qui contient déjà la réponse, lol.) Le Baroudeur me fait de la peine. Quasi à chaque fois qu'on se parle, il finit en pleurant, en me disant qu'il est triste, etc. Ca me culpabilise et ça me fait de la peine. Mais est-ce que je lui rendrais vraiment service en le retrouvant en chair et en os ? Est-ce que ça ne ferait pas plutôt que raviver sa douleur ? Bien sûr j'ai évoqué toutes ces questions avec lui. Il me dit qu'il a changé, qu'il croit vraiment qu'une amitié est possible, etc. Pourtant il semble encore tellement marqué par cette histoire... Et moi, c'est abominable, mais j'ai l'impression que je pourrais me passer de lui. Il ne me manque pas.

Il faut dire aussi que je suis comblée niveau amis. On forme un groupe assez sympa, avec mon meilleur ami, Petite Fée (ma "meilleure amie fille"), et une autre amie de la classe, que je pourrais surnommer... Drew. Parce qu'elle ressemble beaucoup à Drew Barrymore (faut croire que c'est habituel parmi nous d'avoir pour sosies des gens célèbres ou des mannequins, lol :-p)

D'ailleurs, Drew, que j'ai toujours connu célibataire (je la connais depuis ma première année à la fac), a un copain depuis hier soir. Elle a trop de chance... Enfin je veux dire... La façon dont ça s'est passé... Rien de mirobolant, mais au moins elle a connu le trouble délicieux de la soirée un peu ambiguë chez un gars qui nous attire et qui est attiré par nous, soirée dont on ne sait pas trop comment elle va se terminer, et qui finalement se clôt sur un baiser au moment de l'adieu... ca fait très cliché, mais merde, moi, qui me suis spécialisée dans les histoires sérieuses par Internet, je n'ai jamais connu ça ! Internet fait griller des étapes : quand on rencontre la personne en vrai, on est déjà censé être super complice et tout, puisqu'on est comme ça sur le web. Avec Premier Amour, y avait aucune ambiguité quand on s'est rencontré en chair et en os, puisqu'on sortait ensemble "virtuellement", qu'on s'appelait tout le temps, qu'on se disait "je t'aime", etc. Pour le Baroudeur, c'est différent, puisqu'à la base on partait faire ce trip en amis, mais dès le deuxième jour ça a basculé. Certes, y a eu une petite période de trouble, d'ambiguité, mais ça n'était quand même pas très naturel. D'ailleurs, si je l'avais connu dans la vraie vie, on n'en serait sans doute jamais arrivé à sortir ensemble... Les circonstances ont tout précipité.

Tout ça pour dire que maintenant, je rêve de connaître un début de relation normal, dans la vraie vie... Je rêve de voir les éléments se mettre en place petit à petit... M'autoriser à rêver, avoir le coeur qui bat... La timidité de ce premier baiser qu'on esquisse, à la fois terrorisé et exalté... Enfin, c'est l'idée que je me fais de tout ça - peut-être est-elle fausse. Mais c'est vrai que j'ai envie de rencontrer un garçon par un biais plus "traditionnel", on va dire, et de laisser les choses se faire petit à petit :)

Oui, c'est vrai, je pense déjà à avoir un copain... C'est horrible. Mais j'y peux rien... C'est vrai, l'amour et la tendresse me manquent... Le vrai amour, celui que je n'ai pas connu depuis Premier Amour, finalement. Même si ce nouvel amour potentiel ne sera jamais identique au premier. Mais ce sera de l'amour, au moins. Je veux une présence masculine, je veux être aimée, je veux avoir l'impression que mon corps est utile, que moi-même je suis utile. Sauf que je ne côtoie pour ainsi dire aucun garçon à part des gays :'-O

D'où, entre autres, mon envie de sortir, dès demain, puisque les exams sont terminés ! J'ai envie de me défouler, de souffler après ces révisions, et aussi de me sentir jolie, de plaire, et peut-être de rencontrer quelqu'un. En même temps je dis ça, mais j'ai énormément de mal à assumer ma féminité et le fait que je puisse être sexy. J'ai dépensé une somme folle pendant ces soldes, conseillée que j'étais par mon meilleur ami... J'ai acheté plein de trucs sur lesquels je n'aurais jamais posé mes yeux ordinairement, et plein d'habits sur lesquels j'avais des préjugés, lol (exemple : le petit short qui se porte avec des collants... Résultat ; j'en ai acheté deux ^^'). Ce sont tous des habits vraiment féminins, plus féminins que mes vêtements habituels. Du coup j'ai eu une sorte de mini-révélation : j'ai vingt ans, je suis jeune, je ne suis pas grosse, je peux me permettre de m'habiller de façon féminine voire sexy. D'ordinaire, je m'habille de façon non pas gamine mais soit basique soit originale et fantaisie (genre avec des grandes chaussettes rayées...). J'aime toujours autant mon premier style, mais désormais je l'alterne et je le combine avec ce nouveau style plus tendance, plus féminin, que je me compose petit à petit, depuis quelques mois... Et je commence à m'y faire :-D Maintenant, j'ai du mal à sortir sans être un minimum maquillée, sans avoir des bijoux, alors qu'il y a encore quelques semaines, je m'en fichais totalement ! Et c'est vrai que je vois une différence. Je me sens mieux quand je me sens plus jolie. Bref.

Tout ça pour en revenir au truc de faire des rencontres... En vérité, même si un mec m'aborde et tout, je me connais, je risque d'être mal à l'aise, de ne pas avoir confiance en moi. Ou justement, je vais tenter de le cacher en passant pour la fille drôle et décomplexée. Bref, ce n'est pas du tout un truc naturel pour moi que d'être à l'aise avec des inconnus... Alors de là à développer une relation intime... C'est pas gagné !!!

Bon, j'ai l'impression d'avoir beaucoup développé sur rien en fait. A part que je me remets à rêver au prince charmant. Je m'ajoute ainsi à l'interminable des listes des Bridget Jones en puissance qui hantent l'univers des blogs :-p Je veux un copain !

Sur ce, je vous laisse, et à très bientôt (et surtout, surtout, n'hésitez pas à écrire des commentaires hein ;-p)

(en photo : Kirsten Dunst, cette fille est juste super magnifique :'( )

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Vous êtes mon divan
  • J'ai vingt ans - ouah, la belle jambe - et je suis comme un pop corn perdu : prête à exploser, mais je sais pas vraiment comment, ni où je dois aller... Alors aujourd'hui, j'entreprends une thérapie, et vous êtes mon divan... Quelle chance :x
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